Le trio Ditter fait du post-punk joyeux. C’est leur propre définition de leur musique, qui emprunte autant à l’esthétique de The Kills qu’à LCD Soundsystem, IDLES ou Sexy Sushi. Facile aussi de penser à Ada Oda, dans l’énergie post-punk absurde et grinçante. Chez Ditter, la désillusion se danse et l’inespoir est un sport de combat. Formé en 2022, le groupe est composé de Rosa-Maria Roca-Serra, qui chante et écrit les paroles, François Crépu à la basse et aux synthés et Samuel Hecker à la basse, réuni·es sous la bannière de ce qui était au départ un side-project.

Au début de l’année, le trio a sorti son premier projet, l’ep Me Money & Politics, un agencement très efficace de balades flegmatiques, qui convoquent l’imaginaire troll et une dose de cynisme. On les labelliserait sans doute comme un groupe anglo-saxon dans l’énergie si une des chansons du projet n’avait pas été livrée dans un français parfait. Ditter enchaîne les dates et est en train de se tailler une très belle réputation sur scène. À Nancy Jazz Pulsations, le joyeux trio sera sur la scène de L’Autre Canal pour une soirée sous le signe de l’absurde et de l’illusion collective, à ne manquer sous aucun prétexte, pour l’amour du club.

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Ditter fait du post-punk joyeux. Chez le trio, la désillusion se danse et l’inespoir est un sport de combat. Au début de l’année, le trio a sorti son premier projet, l’ep Me Money & Politics, un agencement très efficace de balades flegmatiques. Ditter s’est taillé une belle réputation de scène, qu’il conviendra d’honorer à L’Autre Canal, pour une soirée sous le signe du troll, et de l’illusion collective, pour l’amour du club.