La contrebassiste et chanteuse franco-colombienne Ëda Diaz, qui relie Paris et Medellín, s’est forgée un style envoûtant. Depuis près de dix ans, guidée par la curiosité, elle explore les genres musicaux du rock psychédélique à la salsa pour forger un style pur, qui puise dans les mélodies traditionnelles colombiennes. La musique d’Ëda Diaz est nourrie d’identités sud-américaines : de la littérature de Gabriel Garcia Marquez à Pablo Neruda comme du tango de Carlos Gardel ou de la cumba colombienne de Lucho Bermúdez.

Sa contrebasse modifiée est un instrument redoutablement addictif, qui convoque l’imaginaire quand elle chante en espagnol ou en français, l’amour dans le chaos, dont elle s’est fait la poétesse. Paru au début de l’année, son premier album Suave Bruta tient son nom d’une chanson de la légende de la chanson colombienne, Joe Arroyo. Sur ce premier exercice, elle utilise des archives et des sons collectés dans la nature autant qu’elle puise dans les rythmes traditionnels du currulao, du vallenato ou du burrulengue, et même des rythmes de sa Bretagne natale remixés par des synthés ou des accordéons. Elle vient enchanter le Magic Mirrors de NJP pendant la Pep en fête.

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La contrebassiste et chanteuse franco-colombienne Ëda Diaz s’inspire des rythmes traditionnels sud-américains et emploie sa contrebasse modifiée pour convoquer l’imaginaire. Paru au début de l’année, son premier album Suave Bruta est addictif et emprunte au folklore breton comme aux sonorités latines. Elle vient envoûter le Magic pour la Pep en Fête !