Bobine s’est inventé un genre à lui, l’électrap, où il peut à sa guise plonger dans l’autodérision dansante. Le nancéien Victor Trapp a le nom de famille idéal pour emprunter autant au genre éponyme qu’aux musiques raves, au rap et même au jazz, il faut dire qu’il dégaine son saxophone sur scène. Celui qui s’est longtemps fait appeler Bobine de cuivre, en référence à la couleur de ses cheveux, oranges comme ceux du héros de Jules Renard, en joue pour marquer la différence, allant jusqu’à en imprégner ses tenues et ses visuels.

Bobine varie les flows pour chanter avec la même ironie naïve la difficulté de grandir dans un milieu rural, les galères avec les filles, l’absurdité de l’existence, en empruntant autant au verbe d’Orelsan qu’à la décontraction musicale de Casual Gabberz. Au printemps, il a sorti le 3 titres Être un rappeur avec son compère Tulipe, avec qui il a retourné la boule noire à Paris. Habitué du festival, Bobine a écumé les scènes de la région pour parfaire un show qui atteindra son prime en toute détente sur la scène de L’Autre Canal pour ouvrir cette immanquable soirée électroll rafraichissante !

Bobine s’est inventé un genre à lui, l’électrap, où il peut à sa guise plonger dans l’autodérision dansante. Jouant avec la même ironie naïve de la couleur de ses cheveux, que de son enfance rurale, le nancéien emprunte au verbe d’Orelsan et à la décontraction rave de Casual Gabberz comme au rap et au jazz, quand il dégaine son saxophone. Il revient à L’Autre Canal pour ouvrir cette immanquable soirée électroll rafraichissante !